18.
En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour
Mère, en te contemplant, je me plonge ravie
Découvrant dans ton coeur des abîmes d'amour.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m'apprend à pleurer, il m'apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes
Tu veux les partager, tu daignes les bénir.
In hope for life in Heaven, beloved Mother dear,
I choose to live with thee, to follow thee each day;
And while I think on thee, I seem to plunge down sheer
Abysses in thy heart, bedecked in love’s array.
Thy tender mother’s gaze is for my fears a cure,
It teaches me in joy, as also in affliction;
Instead of pouring scorn on blessed joys and pure,
To share them is thy wish, with thine own benediction.
19.
Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
«Qu'importe», répond-Il, «femme, à vous et à moi?»
Mais au fond de son coeur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...
At Cana thou didst note the wedding couple’s plight,
They could no more conceal their wine was running out;
The Saviour thou didst ask if He could put things right,
Invoking pow'r Divine to heal the nuptial drought.
At first it seemed thy Son this prayer He might ignore,
"Oh woman what,"quoth He, "is this to thee or me?"
But in His heart He saw the mother who Him bore,
This miracle, His first, He gladly worked for thee.
19.
Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
«Qu'importe», répond-Il, «femme, à vous et à moi?»
Mais au fond de son coeur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...
At Cana thou didst note the wedding couple’s plight,
They could no more conceal their wine was running out;
The Saviour thou didst ask if He could put things right,
Invoking pow'r Divine to heal the nuptial drought.
At first it seemed thy Son this prayer He might ignore,
"Oh woman what,"quoth He, "is this to thee or me?"
But in His heart He saw the mother who Him bore,
This miracle, His first, He gladly worked for thee.
Totus tuus ego sum
Et omnia mea tua sunt;
Tecum semper tutus sum:
Ad Jesum per Mariam
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